Bonjour Annie, c'est vrai que le temps est pourri ; que les paramédicaux ont du souci à se faire quant à leur avenir professionnel, leurs honoraires, leurs cotisations, leur retraite ; que le coût de la vie augmente à la vitesse grand V, etc. Mais pourquoi, à l'extrême, aller jusqu'à associer (interprétation "sauvage" de ma part) le manque d'argent avec la fin de la vie ?
AMHA, et tant pis si je tombe dans les banalités et les clichés traditionnels, le (simple ?) fait d'ouvrir les yeux chaque matin en se disant qu'un nouveau jour commence, est une source de satisfaction ; on dit souvent que c'est lorsqu'on a frôlé la mort, qu'on en vient à apprécier une infinité de petites choses, qui passaient jusqu'alors inaperçues.
Oui Annie, pour les orthos, c'est le chômage technique, en tout cas et surtout, pour celles et ceux qui ont une patientèle majoritairement composée d'enfants. Mais c'est peut-être également, par exemple, pour les pères et mères orthos (je ne sais pas si c'est ton cas) l'occasion de profiter un peu plus de ses propres enfants, voire de ses proches, de sortir (malgré la météo) etc. ...
Les paramédicaux, en général, ont une position plutôt inconfortable, entre les prescripteurs, la Sécu, les "institutions", leurs patients (auxquels on peut ajouter, quand c'est le cas, les parents des patients) etc. Il paraît, cependant, que nous sommes des "travailleurs indépendants" ...
Quoi qu'il en soit, nous aimons tous ce que nous faisons, car avant d'être des "paperasseux", nous sommes des êtres humains et nous nous occupons d'êtres humains ...
Voilà, fin des banalités grenouillesques, à rallonge ... Pardonnez, svp, au batracien ses élucubrations ...
La grenouille s'est peut-être d'ailleurs totalement plantée, en pressentant comme un goût de déprime dans l'air d'Annie ... Alors elle hésite à cliquer sur le bouton "Envoyer" mais si vous trouvez ce message sur le forum, c'est qu'elle a fini par le faire ...
